Le label désigne le label national « Terre Saine, Communes sans pesticides » attribué par le ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie.
Objectif
Ce label vise à valoriser l’action des collectivités territoriales (communes et EPCI) qui n’utilisent plus de produits phytosanitaires et les démarches collectives de réduction d’usage (chartes, etc…).
La présence du végétal en toutes saisons et l’aménagement des espaces paysagers en harmonie avec le patrimoine et l’identité de la commune participent à un environnement accueillant où il fait bon vivre.
Une Ville Fleurie, parce que…
La préservation de la biodiversité (protection de la faune et de la flore, sensibilisation du public aux enjeux environnementaux …) et le respect des ressources naturelles (gestion raisonnée de l’eau, choix des plantes, mise en place du zéro phyto, valorisation des déchets…) constituent une priorité de politique locale.
De nombreux logements sont disponibles à la location pour un agréable séjour en Bretagne. Consultez la liste en téléchargement pour plus de détails concernant ces hébergements à louer sur la commune de Saint-Alban
Vous pouvez retrouver les différentes informations touristiques de Saint-Alban sur le site internet de l’Office de Tourisme Cap d’Erquy – Val André. Plusieurs communes sont concernées : Pléneuf-Val-André, Erquy, Plurien, Lamballe, ,Moncontour et Jugon-Les-Lacs.
En des temps très anciens,
Le bourg de Saint-Alban
Etait comme aujourd’hui,
Niché dans son écrin de verdure florale
Chemin des voyages
Traversait là, bon accueil,
Partez alors comme eux,
Suivez rues et venelles …
Et découvrez …
Départ : salle des fêts près de l’église.
Distance : 1 km
La vallée de la Flora
Sentir, voir, écouter, goûter, toucher… Guidé par vos cinq sens, vous allez découvrir la vallée de la Flora.
» Tendez l’oreille, un clapotement se fera entendre au fond de la vallée. C’est la Flora qui vous murmure la bienvenue … »
Départ : salle des fêtes près de l’église
Distance : 3km
Autres lieux à découvrir
La vallée de la Flora
La croix percée VIème siècle
Les maisons traditionnelles et arbres séculaires du bourg
Vous pouvez retrouver ces circuits dans un livret qui vous sera remis gratuitement à la mairie.
Autres circuits
3 autres circuits vous sont proposés sur la commune :
Circuit de la Terre à la Mer
A la rencontre de la Flora
A la rencontre du bois de Coron
Bon à savoir
Des topoguides sont en vente au prix de 3 € à la Mairie de Saint-Alban et dans les offices de tourisme de la Communauté de communes.
L’église paroissiale est placée sous le culte de Saint-Alban. L’édifice religieux se compose d’une partie romane du XIIème siècle, aux vitraux modernes, et d’un choeur du XIVème siècle. Il est séparé de la nef par un arc diaphragme. Le mur du cimetière est réalisé en 1680. En 1683, le bas-côté sud du choeur est reconstruit à neuf. En 1701, le pignon Ouest Est refait, les fenêtres du côté sud sont agrandies. En 1753, la sacristie est construite. Le sol du choeur est rehaussé. Depuis cette époque le maître autel cache le bas de la grande verrière.
En 1923, cette grande verrière est classée aux Monuments Historiques. En 1926 et 1927, les côtés Sud et Nord du choeur font l’objet d’une reconstruction ainsi que les fenêtres ogivales de la nef. Le début de ce millénaire a été ouvert par une restauration complète de l’édifice : toiture, clocheton, lambris de la nef et du choeur, murs intérieurs. Le retable attend le secours des finances publiques pour retrouver sa jeunesse.
Le chœur de l’église possède une des plus anciennes verrières de Bretagne réalisée de 1312 à 1328. Elle représente la Passion du Christ. En 1541, quelques panneaux du vitrail ont été remplacés dans un style renaissance de facture allemande. Cette verrière a fait l’objet de plusieurs restaurations. Le maître autel a été réalisé en 1677, c’est l’oeuvre d’un menuisier de Lamballe. Dans les niches, présence des quatre évangélistes, le tabernacle porte l’Arche d’Alliance. Les deux corps latéraux du retable sont installés en 1685, des niches reçoivent les statues de Saint-Alban, patron de la paroisse, Saint Guillaume, Saint né sur la commune et évêque de Saint-Brieuc, Saint Lunaire, moine de la Bretagne insulaire ayant converti les païens de ces rivages de la Manche. Deux bénitiers sur lesquels les paysans d’autrefois frottaient les lames de leurs faux et de leurs faucilles avant les moissons sont présents. Les vitraux de la nef romane, réalisés par un atelier de Saint- Brieuc, ont été offerts par les paroissiens.
L’édifice religieux initial est sans doute l’oeuvre des Templiers. Dans l’inventaire des biens bretons de ces moines soldats figurent des lieux voisins leur ayant appartenu. La toponymie locale accrédite l’hypothèse d’un établissement résidentiel.
La chapelle primitive à usage cultuel pour les seuls Templiers a été agrandie au XIIIème siècle. Le côté sud est aménagé avec ses étroites ouvertures romanes ainsi que la porte du midi.
La chapelle est située sur la voie romaine Corseul/Carhaix. Cet itinéraire est celui des pèlerins anglais se rendant à Saint-Jacques de Compostelle ainsi que des pérégrins bretons sur le chemin du TroBreizh des sept Saints fondateurs de la Bretagne. L’importance de l’édifice est en rapport avec la fréquentation de ce chemin.
Des écrits attestent la présence de logis de bois, montés sur pilotis de pierre dont les appellations « chambre des dames et chambre des hommes », laissent présager de leur usage. Lors de la dissolution de l’ordre du Temple, le duc de Bretagne s’approprie la chapelle. Il est l’initiateur de la galerie à la balustrade de motifs ajourés quadrilobés qui regarde sur la voie des pèlerins.
Le porche clocher dont les travaux furent suspendus avant leur complète réalisation, laissent à penser qu’une secrétairerie aurait pu y être aménagée aux fins d’abriter les juridictions ordinaires. Des cavités ébauchées dans les pilastres auraient été destinées à un ouvrage en bois, vraisemblablement un avant porche pour abriter les assemblées seigneuriales et les activités des clercs.
Lors des guerres de la Ligue, la campagne est soumise aux pillages et aux exactions des soudards de toute obédience. Une des portes de la chapelle sera même fracturée et le mobilier vandalisé. En 1595, le curé sera assassiné par des hommes d’armes écumant la contrée. La cloche, hors service, est une des plus anciennes du département (1617).
A l’issue de cette période tumultueuse, on pourra célébrer dans la chapelle les offices, procéder aux bénédictions nuptiales et aux cérémonies funèbres.
La sacristie aurait été construite à l’occasion de la réédification du côté Nord. Un beau retable existait, il n’en reste qu’un coffre latéral qui supportait deux colonnes de bois d’environ 1,80 m de hauteur et un socle de colonne portant des traces de peinture.
A la révolution, le prêtre constitutionnel ne fréquentait guère les environs de Saint-Jacques où l’esprit et les lieux étaient chouans. Le poste se trouvant vacant par l’abandon du curé assermenté, la chapelle est fermée, mais les prêtres réfractaires débarqués sur nos côtes l’utilisent. Aux fins de bâtir le four à boulets d’Erquy, les croix de pierre abattues par les bleus durant la terreur, et les pierres tombales de la chapelle sont employées comme matériaux de construction.
La chapelle sera à nouveau ouverte au culte en 1804. Les offices y seront célébrés un dimanche sur deux. Elle deviendra succursale de l’église paroissiale s’il était nécessaire. La chapelle est classée Monument Historique le 23 février 1912. Des travaux de première urgence furent réalisés au cours du XXème siècle.
A l’intérieur de la chapelle, nous pouvons y voir une statue du XIVème de Notre Dame du Bon Voyage, autrefois polychrome et un chemin de Croix de Saupique. Lors de travaux sur le mur du cimetière, des ossements et des pierres travaillées ont été mis à jour.
Les fées de St Jacques
Il y a bien longtemps, lasses d’avoir couru le monde, des fées parcourent les chemins de Saint-Alban en quête d’un lieu de quiétude. Elles jettent leur dévolu sur un endroit plein de charme, idyllique, qui est à ce jour Saint-Jacques. D’un commun accord, elles décident de le choisir comme le terme de leur long périple. Chrétiennes, elles se proposent d’y construire une chapelle.
Les fées s’y emploient de tout leur cœur. Le bâtiment est si bien fait qu’il fera l’admiration de la postérité. Un matin, alors qu’elles cherchent des matériaux pour élever le clocher, elles trouvent sur le chemin une pie morte, sur le dos et toutes pattes en l’air.
S’adressant à une vieille femme œuvrant à filer la laine sur la margelle de sa porte, elles lui demandent si en ce beau pays on mourrait aussi. Et la vieille de répondre dans l’affirmative.
Sitôt dit, craignant ce pays où l’éternité n’existait pas, les fées quittent ces lieux, abandonnant leur ouvrage. Et depuis ce jour-là, personne de Saint-Alban ne les a jamais plus revues et notre chapelle Saint-Jacques est restée inachevée.
Saint-Guillaume (Guillaume Pinchon) évêque de Saint-Brieuc de 1220 à 1234 est né, selon la légende, à Fleur d’Aulne, paroisse de Saint-Alban. Une chapelle lui est dédiée. Au lieu-dit « Fleur d’Aulne » sur le versant de la vallée de la Flora, la tradition populaire situait autrefois la maison natale de Guillaume Pinchon. Des ruines étaient encore visibles au XIXème.
En 1875, la fabrique de Saint-Alban (gestionnaire des fonds paroissiaux) décide d’acquérir cette pièce de terre. Le curé y fait construire un modeste oratoire en bois et y abrite une statuette du Saint en vêtements épiscopaux. Ce n’est qu’en 1937, que la première pierre de l’oratoire actuel sera bénie par le curé-doyen de Saint-Alban. Les aléas du Second conflit mondial feront que l’édification de cette petite chapelle ne sera reprise qu’à la Libération. La bénédiction aura lieu le 31 juillet 1949 sous le patronage de l’évêque de Saint-Brieuc.
Les vitraux (1954) :
Saint Guillaume, évêque bâtisseur de la cathédrale de Saint-Brieuc.
La restitution du bréviaire dérobé au Saint.
Saint Guillaume communique avec sa mère qui est chez elle et lui au collège briochin.
Saint Guillaume sauvegarde les moutons de ses parents de l’attaque d’un loup.
Saint Guillaume éradique une famine qui sévit à Saint-Brieuc
Le christianisme a marqué par ses symboles les croisés des chemins et les points remarquables du paysage.
Cette croix remonterait au VIème siècle. Elle se compose d’un socle fruste, percé au centre d’un trou dans lequel est fichée une croix sans fût.
Autrefois placée à la croisée des chemins, elle matérialisait a la fois un repère dans l’espace et un lieu de culte. Ce carrefour important reliait le port de pêche de Dahouët à la ville marché de Lamballe.
Les vestiges du 11ème siècle d’une résidence seigneuriale : la motte féodale de Coron
La commune de Saint-Alban est née d’un démembrement ancien d’une paroisse primitive (Plou…). Géographiquement, elle englobe tout le versant sud de la commune de Pléneuf. Elle est traversée du Sud au Nord par la rivière « La Flora » et d’Est en Ouest par une grande chaussée primitive reprise lors de l’occupation romaine.
Avant le 19ème siècle, elle possédait un accès maritime qui n’existe plus suite à l’envasement. Une parcelle communale servait aux agriculteurs pour récolter du goëmon. Lors de la rénovation du cadastre napoléonien, un fonctionnaire a attribué cette parcelle à la commune de Pléneuf.
Cette configuration fluviale et cet axe de liaison ont favorisé de très bonne heure l’installation humaine. Ils laissent à penser que les lieux occupés par l’église paroissiale et la chapelle Saint-Jacques étaient, dans les temps préchrétiens, dédiés à des cultes païens. Contrairement aux rivières voisines, la dénomination Flora n’est pas, d’un point vue étymologique, d’origine celtique. La déesse romaine des fleurs se nommait « flora » et la vallée fluviale est depuis longtemps désignée comme le pays des fleurs (jonquille).
De nombreuses traces archéologiques attestent de la présence de communautés humaines dès la Préhistoire (outils lithiques : broyeurs – silex taillés). Des collectes de débris de céramiques et de poteries témoignent de la présence continue d’habitats jusqu’à la période historiques.
Le territoire est habité par la tribu gauloise des coriosolites (capitale Fanum martis = Corseul) dont l’accès à la mer s’effectuait par le port de Rhéginea (= Erquy, commune limitrophe) tous deux portés sur la carte de Peutinger.
Une voie romaine (Carhaix – Corseul) traverse la commune d’Est en Ouest. Des indices de l’occupation gallo-romaine sont attestés par des monnaies aux effigies des empereurs, des matériaux traditionnels de construction de cette époque (tuiles) et de la céramique. Des traces d’activité agricole (meule) et du travail du fer (scories) ont été décelées de part et d’autre de cette voie. Cette chaussée se dirige vers le lieu-dit « Saint Maurice » en Planguenoual et s’abîme dans les vasières de la baie de Saint-Brieuc. Toutefois, encore carrossable au 18ème siècle, elle permettait l’approvisionnement des vaisseaux royaux à l’ancre en baie.
Notre contrée a reçu la fréquentation des évangélisateurs. Ces Saints bretons insulaires, à la religion chrétienne si spécifique ont laissé leurs empreintes. Un des plus célèbres avec Saint Yves, Saint Ronan a évangélisé ce pays et est mort en sainteté à Hillion, avant d’être emmené, contre l’avis de l’épiscopat briochin, sur un char conduit par des boeufs et inhumé à Locronan (29). La toponymie révèle des noms d’origine celtique sous-jacente, bien que le gallo ait transformé ces vocables adaptés à sa prononciation.
Notre commune reçoit le nom d’un Saint martyr d’Outre-Manche.
La voie romaine a été l’itinéraire choisi des pèlerins anglais débarqués à Dahouët pour s’engager sur le pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle, des bretons effectuant le « Tro Breizh » (voyage autour de la Bretagne pour prier les sept saints fondateurs).
Les templiers surveillaient cette route et possédaient quelques biens sur la paroisse. La présence de ces moines soldats est attestée par l’établissement de Saint Jacques qui à la suite de la disparition de l’ordre devint propriété du Duc Jean III qui s’approprie leurs biens. Il fait reconstruire le choeur de l’église et poser la grande verrière. Il décide de la construction d’un clocher porche, travaux incomplets suspendus à son décès.
Au Moyen-Âge, Saint-Alban s’enorgueillit d’avoir sur son sol la maison natale de Guillaume Pinchon, futur évêque de Saint-Brieuc, un des premiers saints bretons canonisé par l’Eglise de Rome. Un droit est accordé pour organiser chaque année et en septembre une foire aux chats.
Les guerres de successions entre Montfort et Penthièvre mettent le duché sens dessus-dessous. Les campagnes environnant Lamballe, place forte du Penthièvre, subissent les exactions des troupes en guerre de l’un et de l’autre parti.
Plusieurs nobles de Saint-Alban se rendront en cette ville pour ratifier le traité de Guérande mettant un terme à cet épisode ruineux pour la population.
L’un des ducs de Bretagne les plus connus confisquera le comté de Penthièvre. Pour dresser la liste des personnes soumises à l’impôt du « fouage », destiné à ses revenus fiscaux, il procède au recensement des « feux » (=foyer). Une enquête est menée pour établir de la véracité des dires des personnes se déclarant nobles donc non assujetties à cet impôt ducal. Lors d’une montre (inspection militaire) réunie à Moncontour, autre place forte du Penthièvre, trente six nobles, hommes d’armes, représentent la paroisse. Leurs équipements sont révélateurs de leurs revenus fonciers. Leurs comptes financiers ne dénotent pas de grandes richesses, ils se situent parmi les nobles pauvres. Les rentrées fiscales sont un souci permanent pour l’équilibre du budget ducal, aussi, des enquêtes seront menées à plusieurs reprises par des officiers pour contrôler et juger de la réalité des situations des habitants de Saint-Alban.
Après le mariage qui apporte dans la dot la Bretagne, le duché perd son indépendance et, rattaché à la couronne de France, il doit se soumettre à la volonté politique des nouveaux maîtres de la région. Le duché entre dans « l’âge d’or », tout relatif et proportions gardées. Le territoire possède des terres de bonne qualité mises en céréales, des prairies, mais la couverture végétale de landes est encore importante. La densité de population est faible. Les moulins à eau sur la Flora, et à vent sur les promontoires, généralement associés par deux, sont nombreux. La grande époque des toiles de lin de Bretagne se traduit ici par une production artisanale et à utilisation locale.
La terre étant meilleure que celle des communes du littoral, les marins albanais seront moins nombreux qu’ailleurs, sans pour autant se trouver engagés dans les équipages de la Royale, enregistrés sur les rôles de la Compagnie des Indes et parfois émigrants vers le Nouveau Monde. De grands travaux de voiries seront réalisés pour concevoir l’axe Lamballe – Dahouët.
La commune entre en révolution en toute discrétion. Son premier maire est désigné en 1790. Toutefois la chouannerie est active dans le bois de Coron et dans l’arrière pays de Moncontour (de Boishardy) et plus loin dans les landes du Morbihan (Cadoudal). Les plages reçoivent les nobles émigrés ci-devant, et les courriers qui assurent la correspondance entre l’Angleterre et les chefs locaux. Leur accueil et des caches sont assurés sur les trajets. Comme tous les courants d’opinions sont alors partagés nous verrons quelques noms d’albanais apparaître au gré des campagnes napoléoniennes.
Le bois de Coron est rattaché à la commune au détriment d’Hénansal, commune limitrophe, et fournit en bois d’oeuvre la paroisse et « s’exporte ». L’époque de la grande pêche, terre-neuvas et islandais, permet aux familles peu aisées d’assurer un complément substantiel de revenus : la mise en culture de la terre familiale et un embarquement pour une période de grande pêche. Contrairement aux idées reçues, cette vie de bagne ne meublait pas les soirées de longs discours anecdotiques, ces marins de force étaient plutôt fermés à raconter leurs souffrances physiques et morales.
Quelques productions agricoles, principalement la pomme de terre et le bois d’oeuvre du bois de Coron sont embarqués au port de Dahouët où le cabotage le long de cette côte nord assure des liaisons commerciales.
C’est aussi à ce moment-là que le costume et la coiffe locale atteignent leur finalité dans l’élégance. La coiffe de dentelle, nommée le « dallet », est une forme évoluée d’une mise renaissance. Le costume féminin porté partiellement jusqu’à l’aube des années 1940, de couleur dominante noir n’est pas sans attrait avec son grand châle tapis. Les hommes sont vêtus d’un habit bleu et coiffé d’un petit chapeau de feutre velours à guides.
Le chemin de fer à vapeur fera bénéficier la commune de cette innovation technique. La ligne ferroviaire au départ de Saint-Brieuc, comporte une bifurcation au Poirier, un aiguillage pour Lamballe et rejoint la grande ligne Paris – Brest, une autre en direction de la côte pour desservir les stations balnéaires. La gare (privée), un château d’eau et une manche pivotante pour locomotive rappellent cette époque du « petit train ».
Comme toutes les communes de France, Saint-Alban a fourni son contingent d’hommes aux champs d’honneur de la Première Guerre Mondiale. Ici, le monument du souvenir n’est pas figuratif, c’est une colonne de granite à section carrée surmontée d’une croix de guerre.
La Seconde Guerre Mondiale a été à l’origine de l’accueil de réfugiés fuyant l’avance allemande, à l’aménagement d’un petit camp provisoire de prisonniers français ayant servis dans les régiments coloniaux africains, à la construction de blockhaus. A l’instar de l’élan national, la résistance locale a participé à l’éviction des troupes d’occupation. Ici, comme ailleurs, les évènements d’Algérie n’ont pas été sans appeler et rappeler quelques jeunes gens du contingent.
La commune, sous l’impulsion de municipalités dynamiques et d’habitants participatifs se développe régulièrement. Les aménagements collectifs, l’amélioration du cadre de vie, la préservation du patrimoine, l’importance du milieu associatif permettent de mener de pair avec l’accroissement de la population un développement du tissu socio-culturel, artisanal, des services et de l’accueil.
A la campagne, à la montagne, près des littoraux ou en outre-mer, une Station Verte est une destination touristique de loisirs et de vacances, reconnue au niveau national comme une station organisée, offrant les services et les plaisirs attendus dans l’univers Nature.
Les valeurs d’une Station Verte
une Nature respectée et préservée
une gamme de séjours à décliner selon les envies
des lieux et des activités à vivre et à partager
une porte d’entrée des terroirs
Une Station Verte, c’est …
Un village proposant une offre permanente et organisée de loisirs
Une destination respectueuse de l’environnement
Un Office de Tourisme organisant l’accueil et l’information
200 lits en hébergements variés
des services, des commerces, des aires de jeux, des espaces entretenus et fleuris
des équipements de loisirs (baignade, jeux, sports, sentiers)
des espaces de découvertes : nature, visites, produits à déguster
Chaque année la Fédération des stations vertes organise la fête de l’écotourisme. Cette dernière n’ayant pu avoir lieu cette année, la Fédération nous a fait voyager à distance à travers les cartes postales virtuelles envoyées par Flora et Wizz, les mascottes de l’événement, lors de leur tour de France écotouristique.
Au programme des visites des stations vertes : Découverte des savoir-faire, activités nature insolites, visite de patrimoines exceptionnels, dégustation de produits locaux, observations de la faune et la flore…
Découvrez la carte postale de Flora et Wizz lors de leur passage à Saint-Alban, ils y ont découvert sa nature, son patrimoine, ses circuits de randonnées…
Label communes du patrimoine rural de Bretagne (CPRB)
Forte de la préservation de son patrimoine architectural et paysager, la commune de SAINT-ALBAN a obtenu le label des «Communes du Patrimoine Rural de Bretagne» en 2004.
Qu’est-ce que le label CPRB ?
Le réseau des CPRB regroupe 40 communes réparties sur les 4 départements bretons. Ces communes possèdent un patrimoine bâti et paysager de qualité.
Les objectifs du label sont de :
Sauvegarder et mettre en valeur le patrimoine tout en respectant le caractère de l’architecture d’origine ;
Sensibiliser et informer la population à la restauration du patrimoine bâti ;
Animer par la mise en place de circuits d’interprétation du patrimoine, d’expositions culturelles, artisanales et artistiques ;
Promouvoir toute activité nouvelle susceptible d’assurer un développement économique, touristique et culturel.
Le label en poche, que se passe-t-il pour la commune et ses habitants ?
La municipalité doit engager une démarche de sauvegarde et de valorisation de son patrimoine. Pour y parvenir, l’association des CPRB apporte une aide technique et financière pour la sauvegarde du bâti traditionnel.
Grâce à ce label, les propriétaires privés peuvent prétendre à des aides financières du Conseil Régional pour restaurer leur maison (façade, menuiseries, charpente et toiture) si celle-ci a été retenue dans l’étude Label (document consultable en mairie) et si les travaux envisagés respectent le Cahier de Prescriptions Architecturales (voir dans ce même document).
Un dossier de demande de subvention est à retirer en mairie ou sur le site Internet des CPRB (www.cprb.org).
# OBJECTIF PATRIMOINES : CONCOURS PHOTO du 14 avril au 31 août 2023
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